La fertilité naturelle du sol se définit par sa capacité à garantir des productions en quantité suffisante et de qualité sur le long terme. Elle intègre :
Habituellement, la lecture d’une analyse de sol se focalise sur la quantité des éléments contenus dans le sol. Objectifs : chercher à compenser les manques ou les carences. Une lecture agronomique de l’analyse de sol incitera certainement à ne pas le faire.
Ce qui guide les choix ce sont des ratios optimums (Méthode Kinsey-Albrecht) autrement dit un travail sur l’équilibre minéral du sol notamment en compensant les excès.
Encore, trop souvent le pH du sol est considéré comme la variable d’ajustement. Premièrement et agronomiquement, c’est sur le bon équilibre calcium/magnésium qu’il faut agir. En ajustant le curseur on peut faire floculer ou resserrer les feuillets d’argile et influer ainsi sur la quantité d’eau retenue dans les sols.
D’autres leviers sont encore à actionner tel que le C/N décrit dans l’infographie suivante :
Ce n’est qu’après avoir rétabli l’équilibre minéral qu’il faudra agir sur l'équilibre biologique pour revitaliser les sols.